[Nouvelle] Projet M.A.I.

Une nouvelle que j'ai commencé hier avec une poussée d'inspiration
Science-fiction, violence, gore, psychotique, malsaine et philosophique à souhait
Je vous laisse l'intro pour voir ce que ça vous inspire


Wolfen: J'ai mis la nouvelle au complet [clikiçi]




* Cette douleur... Je me sens lourde, engourdie...Mes muscles me font souffrir le martyre... Et ma tête... oh... Et ces yeux qui me brûlent... je ne peux pas les ouvrir... où-suis-je ? Il faut que je me lève... *

Dans l’obscurité totale, les draps se plissèrent et elle tomba du lit. La chute lui arracha un gémissement et la fit se recroqueviller sous la douleur. Elle tenta de ramper, jusqu’à atteindre ce qui, sous ses mains, semblaient être les pieds froids et métalliques d’une table. Un contact qui lui permettait de se repérer un minimum, quelque chose à quoi se rattacher pour un esprit totalement désorienté. Ses genoux fléchirent par deux fois lorsqu’elle s’appuya sur la table pour essayer de se relever, mais elle y parvint finalement. Un effort qui, suite au vertige et à un haut-le-cœur, la fit douloureusement vomir. Ankylosée, chancelante, elle fit quelques pas en cherchant d’autres repères à tâtons. Une entreprise malheureusement infructueuse.

Après quelques minutes de calvaire supplémentaire, elle réussi finalement à ouvrir les yeux, au prix d’une nouvelle infusion de souffrance. Autour d’elle, tout était gris. Le lit couvert de taches, la table nue, une porte au coin de la pièce, tout ceci en nuance de gris. Elle remarqua en regardant le plafond que l’unique source de lumière, un long néon, n’était pas allumée. Tout cela la troublait profondément…

* Où-suis-je, bordel… je ne connais pas cette chambre… et d’où peuvent bien venir ces tâches de sang ? Je ne suis pas blessée… enfin, je ne crois pas… j’ai mal… je ne saigne pas, non… Et pourquoi cette chambre semble si vide ? Pourquoi suis-je seule ? Et comment puis-je voir dans le noir ? *

Rassemblant ses forces et son courage, elle s’avança vers la porte, sa vision encore troublée et son corps encore lourd, chaque mètre lui infligeant un spasme et un mal sans répits. Toutefois… elle ne pouvait pas rester ici, toute seule et souffrante. Il lui fallait trouver quelqu’un ou quelque chose pour l’aider et lui expliquer ce qui se passait. Une nécessité évidente qui lui apparaissait comme un besoin vital. Poussant la porte de sortie vers l’extérieur, elle franchit le seuil comme on franchit une étape de la vie. Avec l’intime sentiment que beaucoup de choses ont et vont changer. Lorsqu’elle referma derrière elle, le nom de Mai inscrit grossièrement sur la surface grise, sûrement au feutre, l’amena à se poser une nouvelle question ô combien déstabilisante.

* Et… qui suis-je ? *

Ça, c'est le genre de commentaire qui me permet de garder l'inspiration et de continuer avant qu'elle ne se barre ^^

Dans ce cas, je posterais ce que j'ai de Black Roses une fois que j'aurais récup une version correcte (sur un autre pc innaccessible pour le moment), histoire de me redonner un coup de motivation

C'est encore brouillon, mais tu devrais aimer je pense.

Je peux aussi poster l'Opération Irène, ce que j'ai écrit de mieux, je crois, mais qui est ancré dans l'univers de Warhammer 40,000 et donc plutôt difficile à appréhender pour les néophytes (plein de termes, de références etc...).

J'aime bien ta facon de narrer, c'est fluide a lire, et on entre facilement dans le monde du personnage.

J'aimerai bien voir ton texte sur warhammer 40k ! :p

Bonne continuation continu comme ca

Et voilà
Finalement, je me décide à poster ce texte petit bouts par petits bouts, afin de me maintenir au travail et de vous maintenir en halène, comme un feuilleton


<SCENE1>


Lentement, toujours non sans mal, piétinée par ses interrogations, elle s’engagea dans le couloir qu’elle venait de pénétrer, choisissant une direction au hasard. Au point où elle en était, la droite ou la gauche ne faisaient aucune différence. A l’instar de la petite chambre, l’endroit se révélait désert. Aucune trace de vie. Juste des murs gris et un sol encore plus gris, ainsi que des néons éteins. L’obscurité lui donna la sensation d’être oppressée, bien qu’elle puisse voir au travers. Mis à part la sienne, il n’y avait aucune autre porte.

* Mai… est-ce que c’est mon nom ? Hum… putain de migraine… *

Elle déambule, au hasard, réfléchissant plus que regardant devant elle. Enfin, essayant, en tout cas. Il lui semblait que le simple fait de chercher à comprendre ou à se souvenir de quelque chose lui envoyait une violente décharge. Le mal passerait bien à un moment ou à un autre, et elle se devait de tenir, de ne pas se laisser aller. A cette extrémité du couloir se trouvait une porte à double battants, sans vitre ni plastique, totalement nue, elle aussi. Et bloquée de l’autre côté, visiblement. Rien à y faire, malgré plusieurs essais. Une fois de plus, elle tenta de forcer, sans succès. Une porte résolument fermée amène toujours à ce genre de comportements. Cette pensée, bien trop directe et analytique, la surpris subitement. Le genre de concept qu’elle ne pensait pas lui appartenir. Mais quelles idées avait-elle, d’ailleurs ? En quoi croyait-elle ? Sous le malaise, elle cessa simplement de penser pour le moment.

Quelque chose, pourtant, attira son attention et la força à se concentrer à nouveau. Un son, qui venait de derrière la porte. Instinctivement, elle recula. Des bruits de pas sourds, et une respiration lourde, comme au travers d’un masque à gaz. Rien de rassurant. Oh non, vraiment pas rassurant. Elle tourna des talons sans plus de réflexion, aussi discrète que possible. La personne à l’origine de sa panique ne sembla pas l’entendre, ou ne pas y prêter la moindre attention et s’éloigna hors de portée de la portée de son ouïe. Sens qu’elle n’aurait jamais crue aussi aiguisé.

Étonnement, mais somme toute logique, la peur lui fit oublier la douleur et lui permit de courir, certes avec un équilibre incertain, mais de courir tout de même. Vers où… cela lui importait peu tant sa frayeur était grande. Elle repassa devant la porte de la chambre sans même la remarquer. Puis, à termes de sa course, arriva à un angle de couloir bifurquant vers la droite. Le coup la percuta avant même qu’elle s’aperçoive de l’agression.




La scène 2 bientôt !
Ahah ^^

Je veux la suite, c'est très bien écrit et je pense que ceux qui on lu l'intro et la scène 1 sont aussi impatient que moi d'avoir la suite. Au plaisir de te lire !

C'est vraiment prenant, je suis aussi captivée qu'en lisant une nouvelle de Lovecraft, d'ailleurs c'est tout aussi étrange, dérangeant, intrigant... Que demande le peuple? La suite pardieu =P

Voilà un bon coup de fouet pour reprendre la seconde scène, merci
En cadeau, je vous poste Black Roses, arrêté pour le moment, mais toujours dans mon cœur et dans ma tête
(et puis de toute façon, j'ai déjà plein de passages à réécrire xD)

<SCENE 2>


Son réveil fut, à nouveau, extrêmement pénible. Allongée tête contre le sol, elle crut que sa tempe était en feu. Ses oreilles bourdonnaient une véritable armée de paillettes papillotaient derrière ses paupières refermées. Son équilibre lui manquait également, ce qu’elle constata en essayant de se redresser. Une larme perla au coin de son œil.

* Merde… merde… merde… j’en peux plus… *

« Hey. »

* Qu’est-ce que… *

« Debout. »

Quelqu’un empoigna ses cheveux et la tira violement vers le haut, lui arrachant un nouveau gémissement de souffrance mêlée de peur. On la força à se tenir sur ses jambes malgré la douloureuse raideur de ses jambes.

« On se calme. »
« Va te faire. »

Incroyable comment la peur peut rendre agressive. Elle reçu un brusque coup de poing dans l’estomac, qui l’amena à vomir.

« Putain, la garce ! »
« Je la tiens ! »

Deux voix. Des voix déformées par des respirateurs ou des masques à gaz. Deux voix masculines.

« Qu’est-ce que vous me voulez ?! »
« Où est Harrington ? »
« Qui ?! »

Nouvelle tentative d’ouvrir les yeux. Réussite. Bonne idée ? Probablement pas. L’homme qui se tenait devant lui, grand, décupla la terreur qu’elle ressentait. Il portait ce qui ressemblait à une armure de combat, souple et résistante, au dessus d’une combinaison flexible et adaptative qui lui collait à la peau. Un miracle dans la technologie de protection personnelle. Elle n’eut même pas le temps de se demander d’où elle avait obtenu ces connaissances. Le canon d’une arme mortelle était pointé vers elle.

« Où est Harrington ? Je ne le répèterais pas une seconde fois. »

J'essaie de rendre l'effet feuilleton en fait, des petits bouts qui laissent en haleine à la fin et font mourir d'envie et de suspens le lecteur ^^

Sympa, bien que l'impression ressentie soie moins chelou, moins dérangeante que sur le début, je pense que pour bien impressionner ton lecteur, tu devrais mieux decrire les deux hommes, et t'attacher un peu plus a la sensation de peur ressentie par Mai, et peut être aussi traduire l'angoisse par une description du lieu, dont tu ne traites pas. L'"attente", le suspens, devraient se ressentir plus dans cette scène et la violence éclater par explosions brèves... Je pense. Ah, et il y a aussi ça:

Ba'al a écrit:

On la força à se tenir sur ses jambes malgré la douloureuse raideur de ses jambes.
[/b]

Ca a choqué mes petites oreilles...

Disons que j'ai l'habitude de la violence, et pas l'habitude de la contenir (j'ai écrit dans l'univers de 40K, donc bon... '^^). Faut que je prenne le coup de main
Merci en tout cas ^^'

Mais en quoi cette phrase a t'elle choqué tes oreilles ? Je n'ai pas bien compris '^^

Je suis vraiment out ce soir -_-

Et sinon, vous pensez quoi de la couverture bricolée que j'ai postée ? ^^

Les masques oui, les titres oui, les poses sur la photo et la photo en elle même non. Mais bon, bricolage bricolage. Je suppose que la photo n'a pas été prise exprès dans ce but.

En effet, les photos n'ont pas été prises dans ce but. Mais je trouvais que le type de gauche (pas moi donc) rendait très bien l'aspect inquiétant que je voulais

Moi, j'aurais plutot mis les deux types en fisheye, penchés avec des airs de déments agressifs, plutot que trop serieux comme le type sur ta photo, sur nous, observateurs, dans une usine desafectés avec une athmosophère à la legère teinte verte. =) Mais bon, moi hein =P

En plus j'ai pas de fisheye... *pleure*

Me manque l'usine désaffectée et les déments (Patou ?) xD

Même si, d'un certain côté, le côté sérieux et inquiétant colle parfaitement à un certain personnage de l'histoire

Comme tu le sens =) Tu connais tes personnages après tout.

La suite tardera un peu à venir, je suis overbooké ce week-end, lundi compris. Mais comptez sur moi ensuite